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LogBook Netwave - Re-Start S1/ On y croit !

Posted by Jean-Luc Bernard on 19/05/20 10:06

#RE-START 

Eh oui ! Nous avons décidé de prolonger l’expérience Logbook. 

Non plus sur le thème du confinement mais sur celui du Re-Start. Plus positif. 

Et une fois tous les 15 jours plutôt qu’une fois par semaine. Difficile de trouver des choses intelligentes à vous dire tous les 7 jours 😄.

Une semaine déjà derrière nous pour mesurer la force de la reprise. Force est de constater que l’on y va … doucement. Plus doucement que sur les plages et sur les bords de Seine.

Et pour cause : les transports restent relativement désertés (hormis aux heures de pointe sur certaines lignes RATP)  du quadruple fait d’une offre toujours incomplète, de la barrière des 100 km, de celle du rouge et vert et, surtout de la répugnance qu’ont (ceux qui le peuvent) à venir s’entasser dans des espaces fermés en compagnie de leurs semblables dont ils doutent, à tort ou à raison, de leur sens des responsabilités. 

Une reprise qui a un goût de “Pas trop vite devant ! Poussez pas derrière !”

Le e-commerce a franchi haut la barre de “mode de distribution incontournable”. Il a montré la capacité de ses entreprises à s’organiser vite et bien afin d’assurer la seule continuité de nos sociétés, à l’exception heureuse de celles des soignants et des commerces alimentaires en période de confinement. 

Nous avons mal pris la mesure de ce qu’aurait été une telle crise sans ces e-marchands, sans la mobilisation de leurs équipes d’achat, de celles de leurs sites, de celles de leurs entrepôts et de celles de leurs transporteurs dans une telle période. 

Peu nombreux ont été ceux qui n’ont pas fait appel à leurs services pour leur vie quotidienne. Un grand bravo à eux : 86% des sites seront restés actifs durant cette crise sanitaire. Mieux que La Poste, non ?

Mais cette réalité ne doit pas en cacher une autre.

Dans la galaxie digitale, il y a eu ceux qui ont progressé et ceux qui ont souffert.

Selon une récente étude 59% des sites français ont vu leur CA progresser. Et ceux là gèrent cette croissance dans un environnement sanitaire complexe qui voit leurs coûts d’approvisionnement, stockage, expédition, livraison exploser et leurs marges se raboter.  

34% auraient vu leurs revenus baisser et 66% des sites marchands ont été obligés de recourir au chômage partiel.

Sans parler de ceux qui, à côté de leurs sites, gèrent aussi des réseaux physiques et ont subi de plein fouet les fermetures administratives. Les annonces des derniers jours sur les défaillances constatées témoignent de la violence du choc pour ces entreprises qui n’avaient pas pleinement pris le virage digital et ont vu leurs trésoreries fondre sous le soleil des charges fixes malgré les dispositifs d’aide.

Ne nous leurrons pas : les trésoreries sont faibles, la volonté de les préserver maximale et les investissement pour les prochains mois risquent fort d’être prudents. 

Et pourtant il s’agit de l’un des secteurs les plus à même de profiter pleinement du monde d’après.

Le e-commerce profitera de la reprise

C’est évident. 

Ceux qui pratiquaient déjà sont confortés dans l’intérêt de l’achat digital : toute l’offre du monde en un seul lieu, sur son écran; une livraison chez soi, sans avoir à se déplacer; des conditions de retour et de dédit que n’offre pas la distribution physique.

Et ceux qui ne pratiquaient pas en ont découvert les charmes.

Quel intérêt de passer 1h dans un hypermarché quand il vous offre le drive…?

Soyons honnêtes, l’achat plaisir de proximité chez son maraîcher, dans sa boutique de vêtements ou de maroquinerie, chez son caviste pour le vin ou même directement chez le producteur, seront aussi les gagnants de la nouvelle donne. Et tant mieux pour le plaisir et la vie de nos centre villes.

Il n’empêche : 33% des ménages disent qu’à l’avenir, leurs achats en ligne augmenteront. Ils  augmenteront même pour 40% des acheteurs soucieux de la durabilité et pour 45% des ménages avec enfants.

Bienvenue dans un monde plus digital. Qu’il s’agisse de commerce, d’éducation, de santé ou de travail.

Netwave généralise le télétravail

Chez Netwave, avec l’ensemble des équipes, nous avons décidé de passer majoritairement au télétravail :

  • 80% pour l’équipe parisienne avec un seul jour en présentiel par semaine,
  • 60% pour l’équipe toulousaine avec deux jours en présentiel.

Pourquoi ?

Parce que nous avons vu que cela marchait. Nous avions déjà l’habitude (merci les grèves RATP et SNCF de fin d’année), nous étions familiers avec les outils (Trello, Slack, Google Meet), nous avons découvert que, de surcroît, cela:

  • convenait aux netwavers : plus de confort / moins de transport
  • que cela convenait à Netwave : moins de m2
  • que cela convenait à nos clients : productivité en hausse.

Nous avons également découvert que les outils c’était bien mais que le télétravail c’était avant tout une culture et des process spécifiques.

Une culture de travail : tout écrire, tout documenter, être détaillé dans ses demandes, être vigilant dans ses mises à jour, dans les transmissions de relais quand nous travaillons à distance. Bref être encore meilleurs dans la gestion de la Qualité. Car c’est l’exigence forte du télétravail. Loin des yeux mais proche des autres.

Une culture de partage du plaisir d’être ensemble, de bons moments, d’idées, de best practices et de réflexions sur l’avenir de nos solutions et de notre entreprise quand nous serons réunis au même endroit. Les bureaux physiques deviennent un lieu où l’on cultive les racines et les ailes de l’entreprise.

Nombreux sont ceux d’entre vous qui m’ont dit avoir opté pour cette formule du mix Home et Office working. 

Ce sera certainement l’occasion de partager nos retours d’expérience quand nous nous rencontrerons autour d’un verre :-).

Bon Re-Start à tous !

Jean Luc BERNARD
CEO Netwave


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